Clichés de la science-fiction et du space opera

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La Moitié
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Clichés de la science-fiction et du space opera

Message par La Moitié »

Bonjour les roudoudous...

Je recherche un peu d'inspiration et j'ai besoin de vos lumières : selon vous, quels sont les clichés de la science-fiction et du space opera ? Je parle de scènes clés mais aussi de décors, de personnages et même d’œuvres tellement connues qu'elles constituent à elles seules un cliché.

Merci d'avance pour votre collaboration clinch:
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Ashram Draconian
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Re: Clichés de la science-fiction et du space opera

Message par Ashram Draconian »

Les "Capitaine Future", connu en animés sous le nom de Capitaine Flam ;)
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Outsider
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Re: Clichés de la science-fiction et du space opera

Message par Outsider »

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"Paix et longue vie" "Longue vie et prospérité" en vo cela donne "Dif tor heh smusma"
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Apprenez à penser par vous même. Si vous ne le faites pas, d'autre le feront pour vous.

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Lord Foxhole
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Re: Clichés de la science-fiction et du space opera

Message par Lord Foxhole »

Somme toute, le Space Opera, c'est un peu le western dans les étoiles...
Dans le premier Star Wars, toute la première partie sur Tatooine, c'est du Western sur une planète lointaine (le désert, la petite ville avec son saloon, etc). Les Stormtroopers là-dedans, c'est un peu les soldats mexicains. Han Solo, c'est le pistolero qu'on vient engager pour aider le vieux Shérif à la retraite et le jeune bouseux qui sort de sa cambrousse...
Aucun problème, donc, pour inventer des tas d'histoires dans l'univers de Star Wars : il suffit de visionner un tas de westerns (vieux ou modernes) et de transposer...
Gary Gygax réveille-toi ! Ils sont devenus fous !
Pénombre
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Re: Clichés de la science-fiction et du space opera

Message par Pénombre »

En romans, les vieux de la vieille qui ont pas mal inspiré le genre sont :
- Edmond Hamilton (presque le papa du space-opera classique, en fait) : des empires galactiques vieux de plusieurs millénaires, des aliens souvent hideux avec de terrifiants pouvoirs, des princesses en détresse, des héros malgré eux (scientifiques, renégats, voire simple comptable...) et des méchants qui ont souvent un côté tragique ou sont manipulés par de vilains aliens. Sauf quand ils sont en réalité le véritable anti-héros par excellence (je recommande chaudement les romans "les rois des étoiles" et "le retour aux étoiles" si vous voulez voir un méchant tellement charismatique et sympathiquement manipulateur qu'à la fin, les gentils le laissent même partir la tête haute en sachant qu'il risque bien de revenir un jour...). Hamilton a écrit "Captain Future" une série de nouvelles qui ont donné naissance à Capitaine Flam par la suite.

- Catherine Moore (son personnage principal, Northwest Smith est un baroudeur avec une combinaison de cuir rouge... oui, comme Cobra le pirate de l'espace... l'humour en moins), avec de simples aventuriers opportunistes confrontés à des entités surhumaines, assimilées à des dieux ou à des menaces du même genre. Dans la nouvelle "Shambleau", le héros est confronté à une entité qui a peut-être été à l'origine du mythe de la Méduse, par exemple.

- Jack Williamson avec son cycle de la Légion de l'espace : le héros est un jeune premier, sa belle est en détresse, ses compagnons sont des remake des trois mousquetaires et les méchants sont manipulés par de vilains aliens tentaculaires qui veulent transformer l'humanité en bétail.

Là, on reste dans une thématique avec les points forts suivants :
- soit le système solaire est le cadre exclusif de l'histoire, mais les autres planètes sont en fait habitables et accueillent d'autres variantes de l'humanité, parfois plus ancienne que la notre. Classiquement, chez Moore, les Martiens sont sur le déclin alors que les Vénusiens sont un peuple jeune, magnifique physiquement mais encore immature et plein de cruauté à l'occasion.
- si la galaxie est le cadre, elle est colonisée depuis des millénaires au point qu'elle ne manque pas de colonies perdues. La Terre n'est même plus forcément le siège du gouvernement central (chez Hamilton, elle est parfois un simple monde dont on a oublié l'importance historique, voire qu'on a abandonné quand le soleil a commencé à vieillir...). Il y a toujours un gouvernement central, et l'humanité est aux commandes.
- les autres races sont soit des antagonistes, soit des figurants. On est dans une approche contemporaine avec un imaginaire structuré par la pensée occidentale entre le colonialisme et la guerre froide : les humains peuvent être plus ou moins divers de couleur (en raison des rayonnements de leurs étoiles natales) mais grosso-modo, soit c'est un empire, soit une fédération humaine qui règne sur la galaxie.
- il y a plein de batailles spatiales et ça ressemble davantage à des combats navals (Hamilton a même les "croiseurs fantômes", en fait des vaisseaux furtifs dont le rôle est analogue à celui des sous-marins) survoltés à grande échelle, qu'à des trucs scientifiques (comme les affrontements de la série La Flotte Perdue, ou de la saga Honor Harrington). Il peut y avoir des escarmouches, mais quand ça part en live, c'est à coups de flottes entières de centaines/milliers de vaisseaux qu'on se met sur la figure.
- les mondes idylliques sont souvent dangereux (radiations mutagènes, monstres carnivores, vestiges d'une civilisation perdue pouvant s'avérer mortels...)
- les métropoles galactiques sont pleines de tours élancées, de trottoirs roulants et de voitures volantes. Les trucs lumineux, cristallins ou transparents abondent.
- les méchants sont souvent des leaders nés : héritiers d'une dynastie exilée, mégalomanes charismatiques... mais certains peuvent être manipulés à leur insu (par des aliens, une entité assimilée à un dieu, etc...) auquel cas ils peuvent avoir une crise de conscience après que le héros leur ait collé une balle atomique/une décharge de fulgurant dans la figure. Le classique "réparez mes conneries... arghh".
- les ordinateurs et robots sont de simples éléments de décor. Sauf s'il s'agit d'androïdes qui s'avèrent presque toujours parfaits physiquement mais avec un défaut d'ordre moral/psychologique qui les rend dangereux et fait qu'il faudra les éliminer
- des super-armes, vraiment super-balèzes au point qu'on préfère ne pas les utiliser. Genre le Disrupteur des Rois des Etoiles, qui anéantit la structure même de l'univers sur une échelle localisée... enfin, localisée... genre faire disparaitre une centaine d'étoiles quoi...

Après ces fondateurs, quelques personnes ont commencé à apporter d'autres trucs qui ont nuancé/contredit/élargi tout ça :
- Isaac Asimov est connu pour ses histoires de robots (avec les fameuses Trois Lois) mais aussi son cycle de Fondation qui s'intéresse au déclin mathématiquement prévu d'un empire galactique et des tentatives faites pour rebondir et reconstruire la civilisation quand il se produira. A travers son oeuvre, on découvre des personnages non-humains de première importance et on aborde aussi de manière transversale la fin de l'âge d'or de la civilisation occidentale (précédemment, dans le space-opera, l'humanité est toujours soit sur la voie du pouvoir galactique, soit à la tête et elle a connu une croissance continue depuis qu'elle a quitté la Terre. Métaphore de l'idéologie occidentale capitaliste et colonialiste, donc : l'expansion éternelle). A travers les robots d'Asimov, même si certains comme Daneel ont l'air humain, on s'intéresse à des entités d'apparence artificielle, avec un code de conduite également artificiel (les trois lois) mais une capacité de raisonnement et de réflexion humaine...

- Gene Rodenberry avec Star Trek (je parle des deux premières séries essentiellement, mais pas seulement vu que son oeuvre a été prolongée dans l'esprit d'origine jusqu'à ce que Paramount décide de tourner le dos à ça et de faire du grand spectacle avec JJ Abrams) a mis en avant des personnages qui entourent l'inévitable mâle/blanc/personnage principal. Sa première série mets quand même en scène un japonais, un russe, une femme noire et un demi-vulcain comme personnages principaux entourant Kirk... la deuxième série un klingon, une demi-bétane et un androïde... la troisième série donne le rôle de capitaine à un noir, la quatrième à une femme...

- dans le même temps, la plupart des auteurs de SF des années 70 ont exploré davantage le concept d'aliens pour en faire autre chose que juste des "vilains communistes pas beaux de l'espace", pour caricaturer. A travers des auteurs comme Robert Sheckley ou Philip José Farmer par exemple, on aborde la question des relations sexuelles inter-espèces, en considérant que le non-humain est une personne à part entière.

Graduellement, les années 70/80 ont aussi donné plus de place aux bas-fonds dans le space-opera, ainsi qu'auux super-ordinateurs désincarnés (Hal 9000, Skynet...) mais cela est allé de pair avec l'émergence d'un autre courant : le cyberpunk, plus axé sur l'anticipation que sur l'espace lointain (encore que Walter John Williams dans certains de ses romans et même la franchise Alien aient posé des cadres interstellaires aux mains des grandes entreprises...).

Les oeuvres incontournables (on va s'épargner Starwars, hein, vu que tout le monde connait déjà et qu'il y en a des tonnes) :

En romans : Edmond Hamilton (la ville sous globe, les rois des étoiles, le retour aux étoiles et les loups des étoiles) ou Isaac Asimov (cycle fondation et cycle des robots) pour les grands classiques. Eventuellement, Catherine Moore et Jack Williamson (légion de l'espace, le point sur les étoiles...)

En séries télé :
- Star Trek (classique, Next Generation mais surtout, Deep Space Nine qui est la plus intéressante pour des rôlistes avec des personnages ambigus et une ambiance frontalière bien montrée).

- Babylon 5 : j'en ai pas parlé jusque là, mais si vous arrivez à faire avec le style des années 90, c'est LA série à voir en matière de space-opera. Tout y est : les personnages ne sont pas forcément ce que vous pensez au premier abord (surtout G'Kar et Londo Mollari), les méchants sont épiques, il y a du complot, des bas-fonds, de la bataille spatiale, des aliens, de la menace galactique et surtout, à une ou deux petites incohérences près, en visionnant la série on découvre qu'en fait, l'auteur avait tout écrit à l'avance et donc, amène petit à petit les éléments majeurs de l'histoire. La seule chose qui manque, ce sont des scènes sur des planètes exotiques (vu qu'on parle pas de série d'exploration et qu'ils avaient un budget effet spéciaux très moyen) mais pour le reste, y a tout ce qu'il faut. La saison 1 mets en place les bases, l'histoire principale dure saisons 2/4, on peut se passer de la cinquième (qui devait voir le jour, puis non, puis oui et donc, tous les remaniements ont un peu nui à l'ensemble).

Voilà, je pense déjà qu'avec ça, on a les vieux classiques qui ont défini et propagé le space-opera. J'en oublie certainement, mais ça donne déjà un sacré vivier d'inspiration à mon avis. bon, y a plein d'autres bouquins, séries, etc... mais disons que les archétypes du space-opera sont là, je pense.
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Lord Foxhole
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Re: Clichés de la science-fiction et du space opera

Message par Lord Foxhole »

Pénombre a écrit : - Gene Rodenberry avec Star Trek (je parle des deux premières séries essentiellement, mais pas seulement vu que son oeuvre a été prolongée dans l'esprit d'origine jusqu'à ce que Paramount décide de tourner le dos à ça et de faire du grand spectacle avec JJ Abrams) a mis en avant des personnages qui entourent l'inévitable mâle/blanc/personnage principal. Sa première série mets quand même en scène un japonais, un russe, une femme noire et un demi-vulcain comme personnages principaux entourant Kirk... la deuxième série un klingon, une demi-bétane et un androïde... la troisième série donne le rôle de capitaine à un noir, la quatrième à une femme...
Profitons-en pour défendre l'univers Star Trek qui est quand même une vision utopique (et donc relativement optimiste) du futur de la Terre...
Effectivement, après les désastres planétaires des 20e et 21e siècles (entre autre une 3e Guerre Mondiale), la race humaine s'assagit et se tourne vers l'exploration spatiale. D'autres mondes et des peuples extra-terrestres sont découverts... Et, finalement, les choses ne se passent pas si mal que ça puisqu'il y a la création d'une Fédération où règne la paix et la tolérance.
Bon, au-delà de ça, rendez-vous compte : on ne travaille plus pour gagner sa vie (l'argent semble avoir pratiquement disparu de l'économie), la pauvreté a été éradiquée, et la médecine a accomplit de tels progrès que même le cancer et le SIDA ne sont plus que de lointains souvenirs...
Ajoutez à ça qu'il n'y a plus de publicité, et plus de télévision !
C'est toujours bien de rappeler le contexte social de la série... Et que cette vision du futur n'est pas née dans un pays communiste mais bien aux États-Unis ! :mrgreen:
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pelon
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Re: Clichés de la science-fiction et du space opera

Message par pelon »

:'(

j'avais écrit une tartine et j'ai tout perdu...
"lovecraft au d20 ça me parle autant que du coca dans le vin"
myvyrrian a écrit : T'as tort. Tu n'imagines pas à quel point ça met dans l'ambiance...
La Moitié a écrit :cette histoire de taille, moi ça me tarabuste vraiment
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Pénombre
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Re: Clichés de la science-fiction et du space opera

Message par Pénombre »

Lord Foxhole a écrit : Profitons-en pour défendre l'univers Star Trek qui est quand même une vision utopique (et donc relativement optimiste) du futur de la Terre...
Effectivement, après les désastres planétaires des 20e et 21e siècles (entre autre une 3e Guerre Mondiale), la race humaine s'assagit et se tourne vers l'exploration spatiale. D'autres mondes et des peuples extra-terrestres sont découverts... Et, finalement, les choses ne se passent pas si mal que ça puisqu'il y a la création d'une Fédération où règne la paix et la tolérance.
Bon, au-delà de ça, rendez-vous compte : on ne travaille plus pour gagner sa vie (l'argent semble avoir pratiquement disparu de l'économie), la pauvreté a été éradiquée, et la médecine a accomplit de tels progrès que même le cancer et le SIDA ne sont plus que de lointains souvenirs...
Ajoutez à ça qu'il n'y a plus de publicité, et plus de télévision !
C'est toujours bien de rappeler le contexte social de la série... Et que cette vision du futur n'est pas née dans un pays communiste mais bien aux États-Unis ! :mrgreen:
tout à fait :)

Roddenberry était un utopiste et toute son oeuvre a été marquée par ça. Même Andromeda, l'autre série qu'il avait produite (mais qui était mal foutue, avec un casting pas convaincant, des effets spéciaux moyens et des épisodes souvent brouillon) parlait d'optimisme avec la restauration d'une civilisation qui s'était cassée la figure, via son dernier héros de retour après un stage d'hibernation intensif...

Mais dans Star Trek, je recommande particulièrement DS9 parce que tout en restant focalisé sur une Fédération généreuse, tolérante et utopiste, ça montre les petits coins pas très propres de cette utopie, justement, sans la remettre en question. On a quand même des histoires de contrebande en vrac, d'agence gouvernementale illégale (la section 31), de tensions avec les alliés de la Fédération (entre les Klingons et les Bajorans, ça manque pas), de troubles internes à la Fédération (le Maquis dans la zone démilitarisée, une tentative de coup d'état...), de zones sinistrées, de personnages qui ont fait la guerre, et parfois la sale guerre (Kira Neris, ancienne terroriste...) en attendant évidemment l'arc principal de la guerre contre le Dominion.

DS9, à l'instar de Babylon 5 (les deux séries ont été diffusées à peu près en simultané) est très intéressante en tant que matériau de base pour des rôlistes pour plusieurs raisons :
- d'abord, unité de lieu (une station spatiale) même si pas mal de voyages ici et là. Le fait d'avoir un "camp de base" facilite la possibilité de mettre en jeu des PNJ récurrents, ce qui est plus délicat quand on a affaire à des PJ qui sont par exemple des pilotes/contrebandiers/rebelles qui à chaque séance sont dans un autre coin de la galaxie. Du coup, on peut avoir des histoires secondaires à épisodes, ou même des figurants qui se révèlent (ou deviennent via les choix des joueurs) des personnages plus importants. Quand on prend Garak dans DS9, par exemple, dans le genre personnage secondaire qui devient un des plus intéressants de la série, ça le fait je trouve.
- ensuite, diversité culturelle avec tensions diplomatiques récurrentes avec les voisins, ou entre les voisins. Problèmes de conflits ou de territoires, divergences religieuses, complications économiques... tout ça pèse, y compris même si les PJ sont juste des pilotes de cargo ou des mercenaires.
- le syndrome de la frontière : la Fédération (ou l'alliance terrienne dans B5) gère la station, mais on est à la périphérie de sa zone d'influence et donc, c'est toujours compliqué vu que les voisins sont en réalité les forces les plus puissantes à portée immédiate.
- carrefour d'échanges, y compris commerciaux, avec tout ce que ça implique (marchandises illégales, nouvelles espèces de passage, trucs technologiques et autres reliques avec des effets inconnus, tout ça)
- de la bataille spatiale (et quand on parle d'une station, ça veut dire "la maison" pour les PJ...)
Et j'en passe :)
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tatayoyo
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Re: Clichés de la science-fiction et du space opera

Message par tatayoyo »

les boucles temporelles, les portails démoniaques, les Deus ex machina et autres bestioles improbables sont légions.

des films "ovnis" comme : space station 76 sont plus rares.

D'un point de vue scénaristique la sf et l'heroic fantasy se mélangent joyeusement.
vivement la retraite.
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La Moitié
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Re: Clichés de la science-fiction et du space opera

Message par La Moitié »

Merci à tous pour vos réponses ! (Même à ceux qui ont perdu leur message à cause d'un problème de navigateur ^^)
Pénombre a écrit :ils peuvent avoir une crise de conscience après que le héros leur ait collé une balle atomique/une décharge de fulgurant dans la figure. Le classique "réparez mes conneries... arghh".
:lol:

Merci, tout particulièrement à toi, Pénombre, pour cette réponse riche et détaillée.

A te lire, je me rends compte que mon premier message prête légèrement à confusion : plus que de la lecture ou du visionnage de série, je cherche (entre autres choses) à dresser une liste d’œuvres clés de la science-fiction (mettons une dizaine). Je connais toutes celles que tu as citées mais je ne pense pas que ce soit le cas du grand public français (je ne suis pas chauvine, mais c'est ce public qui m'intéresse sur ce projet).

Parmi toutes celles que toi et les autres vous avez citées, je pense qu'on peut sélectionner Star Wars, Star Trek, Alien, Terminator et les Robots d'Isaac Asimov (beaucoup de cinéma et de télévision :goutte: ).

Je suis plus circonspecte pour les autres... même pour E.T. ou Capitaine Flam qui doivent être plus connus par une certaine tranche d'âge que par le reste de la population même si les remix ont remis le "Tu n'es pas de notre galaxie" au goût du jour :goutte: . Attention ! Hein ! J'ai jamais dit que c'était des œuvres moins intéressantes que les autres : j'adore le Mars de Catherine L. Moore, G'Kar et Londo font partie de mon harem personnel secret... mais je pense que c'est moins connu que mon début de sélection.

En revanche, elles ont beau ne pas être connues du grand public, tous tes développements à leur propos m'intéressent au plus haut point. C'est exactement ce que je voulais dire par "scènes clés, décors, personnages" ! :nutella:

Allez hop, petites listes à mon intention :

Œuvres
Alien
Les Robots
Star Trek
Star Wars
Terminator

Personnages
La Princesse en détresse
Le baroudeur (en combinaison rouge ou pas...)un peu contrebandier sur les bords
Le vilain manipulé par les extra-terrestres
Les vilains robots/androïdes/ordinateurs
Les extra-terrestres qui veulent transformer l'humanité en bétail

Scènes
Les armes super balèzes qui vont tout pulvériser
La diversité culturelle et les problèmes que cela engendre
La boucle temporelle

Décors
Monde idyllique dangereux (radiations mutagènes, monstres carnivores, vestiges d'une civilisation perdue pouvant s'avérer mortels...)
Métropoles galactiques pleines de tours élancées, de trottoirs roulants et de voitures volantes où les trucs lumineux, cristallins ou transparents abondent.
La ville sous globe ^^

D'autres idées :D ?


tatayoyo a écrit :les portails démoniaques, [...] sont légions.
Dans la SF ? A part, plus ou moins, dans Hypérion, je ne vois pas...
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