Re: Clichés de la science-fiction et du space opera
Publié : lun. 14 mars 2016 17:15
A l'époque, le roman de Heinlein avait déclenché un certain tollé, et il a amené entre autres Joe Hadelman (lui-même vétéran du Vietnam) a écrire "la guerre éternelle" qui remettait quelques trucs au goùt du jour, comme les effets de la relativité. Pour sauter d'étoile en étoile, les vaisseaux atteignent d'abord des vitesses si proches de la lumière que pour leurs équipages, le temps s'écoule différemment du reste de l'univers.
Genre le narrateur (jeune étudiant embarqué parmi les cinquante premiers soldats de la guerre) compte le temps en mois et années alors que parce qu'il voyage à des vitesses relativistes, le reste de l'univers avance "plus vite".
Par exemple, lors de sa première "perm" après quelques mois dans l'espace et deux batailles, il retrouve son frère cadet, qui a l'âge de son père et ses parents qui sont des vieillards. Quand il revient au bout de deux ans il s'est passé un siècle, l'homosexualité est devenue la nouvelle norme sexuelle et à part retourner au front, il ne peut rien faire parce qu'il est inadapté à la société où il revient (ses diplômes sont complètement périmés et il n'a aucune compétence qui soit utilisable sur le marché du travail).
Sans parler du fait que le vaisseau où il sert se retrouve à un moment à combattre un navire ennemi qui - toujours à cause des histoires de relativité - est bcp plus récent que leur navire...).
"la guerre éternelle" est aussi un beau brûlot anti-militariste, qui a connu deux suites ("la paix éternelle" et "la liberté éternelle") auxquelles j'ai jamais accroché, perso.
Genre le narrateur (jeune étudiant embarqué parmi les cinquante premiers soldats de la guerre) compte le temps en mois et années alors que parce qu'il voyage à des vitesses relativistes, le reste de l'univers avance "plus vite".
Par exemple, lors de sa première "perm" après quelques mois dans l'espace et deux batailles, il retrouve son frère cadet, qui a l'âge de son père et ses parents qui sont des vieillards. Quand il revient au bout de deux ans il s'est passé un siècle, l'homosexualité est devenue la nouvelle norme sexuelle et à part retourner au front, il ne peut rien faire parce qu'il est inadapté à la société où il revient (ses diplômes sont complètement périmés et il n'a aucune compétence qui soit utilisable sur le marché du travail).
Sans parler du fait que le vaisseau où il sert se retrouve à un moment à combattre un navire ennemi qui - toujours à cause des histoires de relativité - est bcp plus récent que leur navire...).
"la guerre éternelle" est aussi un beau brûlot anti-militariste, qui a connu deux suites ("la paix éternelle" et "la liberté éternelle") auxquelles j'ai jamais accroché, perso.